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Facteur de risque

Publié le 16 juin 2025Lecture 2 min

ECO 2025 | Impact de la prise en charge psychologique dans le maintien de la perte de poids

Sophie CARRILLO, Paris

L’étude dirigée par Andrea-Arroy-Fernandez (Barcelone, Espagne) met en évidence l’importance de l’intervention psychologique dans le traitement réussi des patients en surpoids ou obèses, en tenant compte de variables psychologiques telles que l’anxiété, la dépression et l’estime de soi, ainsi que d'autres facteurs influençant l’apparition et l’évolution de l’obésité.

Il s’agit d’une étude expérimentale, multicentrique et prospective, qui a inclus 129 participants adultes âgés de 18 à 60 ans, répartis en un groupe témoin (n = 73) et un groupe d’intervention (n = 56). Le groupe d’intervention a bénéficié d’une intervention psychologique pendant six mois. Divers questionnaires psychométriques ont été utilisés pour mesurer différentes variables. Les symptômes d’anxiété ont été évalués à l’aide de l’Inventaire d’anxiété état-trait (STAI pour State-Trait Anxiety Inventory) (Spielberger et coll., 1986 ; Spielberger & Lushene, 2015), validé dans la population espagnole (Spielberger et coll., 1982). Les symptômes dépressifs ont été mesurés à l’aide de l’Inventaire de dépression de Beck - II (BDI-II ; Beck et coll., 1996). L’estime de soi a été évaluée à l’aide de l’Échelle d’estime de soi de Rosenberg adaptée aux adultes. Les attitudes envers l’image corporelle ont été mesurées avec le Body Shape Questionnaire (BSQ), tandis que les attitudes envers les comportements alimentaires ont été évaluées grâce au Questionnaire de Comportement Alimentaire Émotionnel (CCE). Tous ces les « outils », « questionnaires » d’évaluation ont démontré une grande fiabilité. L’étude montre une réduction significative de l’IMC (Indice de Masse Corporelle) dans les deux groupes, avec une proportion plus élevée d’individus atteignant un poids normal dans le groupe ayant bénéficié de l’intervention psychologique après 12 mois, et maintenant cette perte de poids dans le temps. Les résultats indiquent également une amélioration des variables psychologiques analysées au début de l’intervention dans ce groupe. Aucune différence significative n’a été observée entre les sexes ou concernant l’adhésion au suivi nutritionnel. En conclusion, l’étude confirme que l’intervention psychologique contribue à la réduction et au maintien de la perte de poids chez les patients en surpoids ou obèses, en améliorant significativement l’IMC, les variables psychologiques telles que l’anxiété, l’estime de soi et l’insatisfaction corporelle, et en augmentant le nombre de cas de poids normal. Le régime méditerranéen contribue également à la réduction de l’IMC, sans différences significatives entre les sexes ou entre surpoids et obésité. Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer si l’intervention psychologique réduit le taux d’abandon du suivi nutritionnel.

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